Souveraineté numérique et PME

Souveraineté numérique : enjeux pour les PME

Nous avons proposé un article pour présenter la notion de souveraineté numérique, et ses enjeux dans l’ensemble des groupes qui composent la société.


Il nous a semblé important de développer ici l’enjeu économique, et particulièrement comment il peut être intégré par les Petites et Moyennes entreprises qui constituent la grande majorité du tissu économique.

Des enjeux économiques macro

La souveraineté numérique, bien plus qu’une simple question de protection des données, revêt un caractère économique à l’échelle macroscopique. Alors que le monde poursuit sa transition vers une économie numérique, la capacité des pays à contrôler leurs infrastructures, leurs technologies et leurs données devient un enjeu crucial pour leur prospérité économique et leur compétitivité sur la scène mondiale.

 

Ainsi la notion de souveraineté numérique est un enjeu, notamment sur les éléments suivants.

Préservation de la valeur ajoutée nationale

Les entreprises opérant sur le marché numérique local contribuent à la création de richesse et d’emplois locaux : La souveraineté numérique favorise le développement et la croissance de l’économie nationale et européenne en retenant la valeur ajoutée générée localement.

 

Le contrôle des données et des technologies numériques crée un environnement propice à l’innovation et à la création d’emplois dans des secteurs tels que les technologies de l’information, l’intelligence artificielle, la cybersécurité et les technologies émergentes.

Favoriser l'autonomie industrielle

La souveraineté numérique permet aux pays de développer leur propre industrie technologique, réduisant ainsi leur dépendance vis-à-vis des importations de produits et services numériques.

En soutenant les entreprises locales et en investissant dans la recherche et le développement nationaux, les États peuvent renforcer leur autonomie industrielle et stimuler la croissance économique.

Défense des intérêts économiques et géopolitiques

La souveraineté numérique renforce la capacité des États à défendre leurs intérêts économiques et géopolitiques. Contrôler les infrastructures numériques et protéger les données sensibles réduit la vulnérabilité aux cyberattaques et à l’espionnage économique. Cela renforce la résilience de l’économie nationale et maintient son indépendance dans un monde numérisé.

 

En garantissant la disponibilité et la sécurité des services numériques essentiels, les États peuvent préserver la stabilité économique et protéger les intérêts nationaux contre les menaces extérieures.

 

Pour illustrer ce point on peut prendre comme exemple le développement de la visio conférence pendant l’épidémie de COVID 19.

 

Durant cette phase, l’utilisation généralisée de la visioconférence est devenue essentielle pour maintenir la continuité des activités professionnelles et éducatives tout en respectant les mesures de distanciation sociale. Cependant, de nombreuses entreprises et institutions dépendaient de solutions de visioconférence fournies par des entreprises étrangères, ce qui soulevait des préoccupations en matière de souveraineté numérique et de protection des données.

 

Plusieurs gouvernements et organisations ont pris alors la décision de passer à des solutions de visioconférence souveraines, c’est-à-dire développées et hébergées localement, pour répondre à leurs besoins de communication à distance pendant la pandémie. Par exemple, le gouvernement français a encouragé l’utilisation de solutions de visioconférence développées en France, telles que Jitsi Meet, plutôt que de s’appuyer exclusivement sur des plateformes étrangères comme Zoom ou Microsoft Teams.

Les opportunités pour les PME

La présence et l’outillage numérique des PME sont désormais des conditions de la performance : la première permet d’être visible sur un canal de vente incontournable et le second permet les gains de productivité par le numérique.

C’est tout l’enjeu de la transition numérique en cours.

 

Quelles peuvent être les motivations et les bénéfices pour les PME d’y intégrer la notion de souveraineté numérique ?

Confiance accrue des clients

Les consommateurs et les citoyens sont de plus en plus au fait des enjeux liés à la protection des données numériques, et les fréquentes cyberattaques contribuent à renforcer une certaine écoute sur le sujet.

 

Ainsi privilégier des solutions européennes constitue une garantie supplémentaire en termes de protection des données. En effet, les fournisseurs américains de cloud sont tenus de divulguer aux autorités américaines les données stockées ou traitées en dehors du pays, cela peut concerner tous types d’informations : personnelles, commerciales, stratégiques …

Lorsque les PME adoptent des mesures de souveraineté numérique, elles renforcent la confiance de leurs clients en démontrant leur engagement envers la protection de leurs données.

 

Par exemple, une start-up de santé qui utilise des solutions de cloud souverain pour stocker les données médicales de ses patients peut garantir un niveau élevé de confidentialité et de sécurité, ce qui renforce la confiance des patients dans l’utilisation de la plateforme et permet d’être en conformité avec les réglementations en vigueur.

Différenciation sur le marché

La souveraineté numérique offre aux entreprises la possibilité de se différencier de leurs concurrents en mettant l’accent sur la protection des données et la confidentialité d’une part, et sur la capacité à personnaliser les produits digitaux fournis par la société d’autre part.

Les PME peuvent renforcer leur image de marque et être perçues comme des entreprises responsables .

 

Par exemple, une petite entreprise de développement de logiciels peut promouvoir le fait qu’elle utilise des serveurs locaux et des solutions de chiffrement pour protéger les données de ses clients, offrant ainsi une alternative plus sécurisée aux grands fournisseurs de cloud étrangers.

Stimuler l'innovation

En contrôlant leurs propres données et en investissant dans des solutions technologiques locales, les PME peuvent stimuler l’ecosysteme local de l’innovation et en bénéficier au sein de leur entreprise.

 

Par exemple, une start-up spécialisée dans l’analyse de données peut exploiter des données locales pour développer des solutions innovantes répondant aux besoins spécifiques du marché local. De même, une petite entreprise de fabrication peut utiliser des technologies de pointe pour optimiser ses processus de production et développer de nouveaux produits en fonction des données client locales.

 

De ce point de vue, il est à prévoir que la souveraineté numérique sera un avantage concurrentiel important, notamment pour les entreprises qui répondent à la commande publique.

Conformité réglementaire

La souveraineté numérique aide les PME à se conformer aux réglementations locales et internationales en matière de protection des données.

 

En optant pour des solutions de stockage et de traitement des données hébergées localement ou dans des centres de données souverains, les PME peuvent mieux contrôler et sécuriser les informations sensibles de leurs clients et employés. Cela les aide à se conformer aux réglementations telles que le RGPD en Europe. C’est de facto un moyen de prévenir le risque juridique lié à la non conformité et de renforcer la confiance des parties prenantes.

 

Par exemple, une petite entreprise de marketing digital peut utiliser des outils de gestion des données locaux pour assurer la conformité avec le RGPD en Europe, garantissant ainsi que toutes les campagnes publicitaires respectent les règles de confidentialité et de consentement des utilisateurs.

Indépendance et autonomie

La notion d’indépendance et d’autonomie qui est un des buts recherchés à l’échelle macro est tout à fait déclinable au contexte de la PME.

 

De nombreuses entreprises françaises et européennes dépendent de solutions fournies par des acteurs américains, à commencer par les GAFAM.
Il est tout d’abord important d’évaluer la situation de départ et de fait le constat de sa dépendance aux services étrangers, et particulièrement aux GAFAM. Le nombre d’entreprises qui utilisent Google Workspace pour l’administration des comptes d’entreprise ou AWS pour le cloud est naturellement croissant.

 

En optant pour des solutions de souveraineté numérique, les PME peuvent devenir plus indépendantes des grands acteurs technologiques étrangers et par ailleurs contribuer au renforcement des écosystème locaux.

 

Par exemple, une petite entreprise de développement de logiciels qui utilise des plates-formes de cloud souverain peut éviter de s’en remettre entièrement à des fournisseurs étrangers pour l’hébergement et le stockage de ses données.

Diffusion de la notion de souveraineté numérique

La source la plus accessible sur le sujet est certainement l’étude Jamespot, axée sur l’adoption d’outils collaboratifs souverains.

 

Les principaux résultats mettent en évidence une diffusion croissante de la notion de souveraineté numérique parmi les décideurs interrogés, ainsi qu’un intérêt croissant pour l’adoption de solutions souveraines internes.

 

Cette diffusion s’illustre par les points suivants

Conscience de l'importance de la souveraineté numérique

Selon l’étude de Jamespot, la majorité des décideurs IT/SI reconnaissent l’importance de la souveraineté numérique pour leur entreprise. Cela démontre une prise de conscience croissante des risques liés à la dépendance vis-à-vis des grands acteurs technologiques étrangers et de l’importance de préserver la maîtrise des données et des systèmes informatiques.

Adoption d'outils collaboratifs souverains

Malgré les défis, un nombre croissant d’entreprises et d’administrations françaises adoptent des outils collaboratifs souverains. L’étude révèle que plus de la moitié des décideurs sont équipés de tels outils, démontrant une volonté croissante de diversifier les fournisseurs et de réduire la dépendance aux solutions étrangères.

Soutien à l'économie française

Une proportion significative des répondants cite le soutien à l’économie française comme une motivation pour choisir des solutions souveraines. Cela reflète une prise de conscience de l’impact économique de la préférence pour les fournisseurs locaux et une volonté de favoriser l’innovation et la croissance des entreprises françaises.

Préparation à l'évolution de la législation européenne

De nombreux décideurs reconnaissent que la législation européenne en matière de protection des données et de souveraineté numérique est susceptible d’évoluer dans les prochaines années. En conséquence, les entreprises cherchent à se préparer à ces changements en adoptant des solutions conformes aux normes européennes et en anticipant les exigences réglementaires futures.

Diversification des fournisseurs

L’étude met en lumière une tendance à la diversification des fournisseurs, avec de nombreuses entreprises choisissant de coexister plusieurs outils au sein de leur écosystème informatique. Cette approche permet aux entreprises de disposer des meilleures solutions dans chaque domaine, tout en réduisant leur dépendance à l’égard des fournisseurs monopolistiques.

Des freins à la mise en oeuvre

Au delà de la prise en compte de la notion de souveraineté numérique, la mise en oeuvre des actions rencontre un certain nombre de freins rappelé dans les points suivants :

Praticité des solutions américaines

La facilité d’utilisation et la popularité des solutions proposées par les géants technologiques américains, comme Google et Microsoft, constituent un obstacle majeur à l’adoption de solutions souveraines. Les entreprises sont souvent habituées à ces plateformes bien établies et hésitent à changer en raison de la familiarité et de l’interopérabilité de ces solutions.

Manque de connaissance des alternatives européennes

Un nombre significatif de décideurs IT/SI reconnaissent un manque de connaissance des offres françaises ou européennes alternatives aux solutions américaines. Ce manque de sensibilisation entrave l’adoption de solutions souveraines, car les entreprises peuvent ne pas être au courant des options disponibles ou de leurs avantages par rapport aux solutions étrangères.

Réticence des services achats

Certains décideurs IT/SI regrettent que les services achats de leur entreprise ne mettent pas suffisamment en avant les solutions souveraines. Cette réticence peut découler d’une préférence pour les fournisseurs établis ou d’un manque de compréhension des avantages des solutions souveraines en termes de protection des données et de conformité réglementaire.

Manque de fonctionnalités

Dans certains cas, les entreprises ont dû renoncer à l’utilisation d’outils collaboratifs souverains en raison d’un manque de fonctionnalités par rapport aux solutions non souveraines. Cela peut être particulièrement problématique si les outils souverains ne répondent pas aux besoins spécifiques de l’entreprise en termes de performances ou de fonctionnalités avancées.

Choix de la direction générale

Un tiers des répondants ont mentionné des choix politiques de la direction générale comme raison de l’abandon d’outils collaboratifs souverains. Ces décisions peuvent être motivées par des considérations telles que la préférence pour des partenariats avec des entreprises américaines établies ou des inquiétudes concernant la compatibilité avec d’autres systèmes ou processus internes de l’entreprise.

Quelles bonnes pratiques pour les PME

Éducation et sensibilisation

La première étape consiste à sensibiliser les dirigeants et les employés des PME à l’importance de la souveraineté numérique. Cette notion est importante car l’étude Jamespot montre une corrélation forte entre le niveau de sensibilisation et l’adoption de solutions souveraines.

 

Cela peut passer par des sessions de formation, de sensibilisation, de communication, des ateliers ou des présentations sur les enjeux de la protection des données, de la sécurité informatique et de l’indépendance numérique.

Choix by design de solutions souveraines

Les solutions sont toujours plus faciles à mettre en place lorsque que les choix sont réalisés tôt, idéalement au moment de la conception d’un système d’informations, ou d’un produit.

 

On s’attachera alors à étudier différents aspects :

  • la localisation des données (en France, en Europe)

  • le chiffrement et la sécurité renforcée

  • l’interopérabilité et le respect des formats ouverts

  • la transparence et la traçabilité

  • le respect de la vie privée et des réglementations en la matière

Audit et développement d'une stratégie de souveraineté numérique

Les PME pourront réaliser un audit de leur infrastructure numérique pour identifier les domaines où elles sont dépendantes de fournisseurs externes.

Cela inclut l’analyse des fournisseurs, des services cloud utilisés, des logiciels tiers, des solutions de stockage de données, etc.

 

Cet audit permettra d’évaluer les risques potentiels liés à cette dépendance à des solutions non souveraines et élaborer une stratégie visant à renforcer leur souveraineté numérique, notamment en envisageant la migration progressive vers des solutions offertes par des fournisseurs français ou européens.

 

Cela peut impliquer la mise en place de solutions d’hébergement de données locales, le développement de logiciels internes, ou encore la migration vers des fournisseurs de cloud respectant les normes de sécurité et de confidentialité.

Internalisation des compétences et partenariats stratégiques

Les PME doivent également investir dans le développement des compétences internes en matière de sécurité informatique et de gestion des données.

Cela peut passer par le recrutement de spécialistes en cybersécurité, la formation des employés sur les bonnes pratiques de sécurité, ou encore la mise en place de processus internes pour garantir la protection des données.

 

Enfin, les PME peuvent envisager de nouer des partenariats stratégiques avec des fournisseurs de services numériques locaux ou des entreprises spécialisées dans la sécurité informatique.

Ces partenariats peuvent leur fournir l’expertise nécessaire pour renforcer leur souveraineté numérique tout en bénéficiant de solutions adaptées à leurs besoins spécifiques.

Quelques actions concrètes

Si vous avez cette opportunité d’être en amont des choix alors vous pourrez intégrer by design la souveraineté numérique à vos réflexions. Sinon, des actions peuvent naturellement être menées pour renforcer votre autonomie.

Rapatrier l'hébergement

 

Votre première solution envisagée a peut être été d’héberger vos infrastructures sur AWS.

Dans une démarche de souveraineté numérique vous gagneriez à opérer votre cloud avec un prestataire local.

En effet cette démarche protége les données sensibles de vos utilisateurs contre l’accès non autorisé ou la surveillance gouvernementale étrangère.

 

Par ailleurs, en choisissant un prestataire souverain basé dans la même juridiction que vous, vous pourriez garantir plus facilement votre conformité aux réglementations en vigueur et réduire les risques juridiques associés à la non-conformité.

 

Enfin en choisissant un prestataire souverain basé localement ou dans la même région géographique, vous contribuez au développement de l’économie locale et soutenez les entreprises nationales ou européennes

 

Ainsi, en termes d’alternative à AWS, envisagez un opérateur comme OVH ou Scaleway ou encore CleverCloud.

Utilisez une solution de collaboration européenne

On vous a certainement conseillé d’installer la suite Google, ou Microsoft 365 pour vous permettre de digitaliser vos outils de collaboration.

Google Workspace, anciennement connu sous le nom de G Suite, représente une suite d’outils et de logiciels de productivité basés sur le cloud, développée par Google.

Microsoft 365 est la suite proposée par Microsoft, qui regroupe elle aussi l’ensemble des outils nécessaires à la collaboration et à la communication au sein de l’entreprise.

 

Destinés aux entreprises et aux utilisateurs individuels, ces solutions offrent une variété de services visant à faciliter la collaboration et la communication. L’un de leurs principaux avantages réside dans leur intégration poussée, offrant une approche tout-en-un pratique et accessible pour le partage d’informations.

Cependant, leur principal inconvénient réside dans leur origine américaine, les soumettant ainsi aux lois et réglementations des États-Unis. Par ailleurs, La position hégémonique de ces acteurs pose la question d’une dépendance excessive à l’écosystème Google ou Microsoft. Cela peut soulever des préoccupations quant à la capacité de l’entreprise à préserver son autonomie dans le choix des solutions futures et à maîtriser les coûts associés.

 

Des alternatives existent.

 

Par exemple, Nextcloud propose une solution tout-en-un très crédible qui couvre un périmètre fonctionnel similaire à celui de Google Workspace ou de Microsoft 365. Nextcloud peut être déployé sur votre infrastructure interne ou accessible via une offre en ligne, offrant ainsi une alternative souveraine et sécurisée aux solutions américaines.

Choisir des logiciels libres

Vous devez choisir un nouveau logiciel pour digitaliser une partie de votre activité et accompagner le travail de vos équipes. C’est une excellente nouvelle pour deux raisons : vous allez très certainement gagner en efficacité opérationnelle et en visibilité et c’est une occasion qui ne se présente pas tous les jours.

Deux raisons qui font de ce choix un moment important qui nécessite une certaine attention, et une certaine projection sur l’avenir.

 

L’offre est potentiellement importante, et vous avez contacté de nombreuses entreprises en ce sens. Avez vous considéré l’usage d’un logiciel libre ou open-source pour votre besoin. Il en existe de nombreux très adaptés à un usage professionnel pour toutes tailles d’entreprises. Ces logiciels sont largement éprouvés par de nombreuses entreprises de toutes tailles et bénéficient d’une large communauté, contribuant à les améliorer et les sécuriser au quotidien. Par ailleurs, de nombreux prestataires (dont Etayage) se chargent de leur gestion pour vous.

 

Vous pourrez trouver sur le site de FranceNum l’ensemble des avantages à choisir un logiciel libre. Notamment la flexibilité, la sécurité, l’indépendance, l’interopérabilité et la pérennité sont mises en avant. C’est naturellement un choix pertinent au regard du sujet de la souveraineté numérique.

 

Alors si vous souhaitez intégrer un CRM considérez les logiciels suivants :
  • Dolibarr propose un large éventail de fonctionnalités qui lui permet d’outiller de nombreux processus de l’entreprise (marketing, commerce, gestion comptable, RH…).
  • SuiteCRM : également très fourni en fonctionnalité pour l’ensemble des fonctions de l’entreprise constitue une solution relativement simple à utiliser.
 

Si vous recherchez un outil de collaboration, Nextcloud est assez loin devant une référence en la matière.

Si vous souhaitez développer un site web, alors WordPress, qui bénéficie de la communauté la plus large sera un choix naturel.
 
Il existe de nombreuses solutions pour toutes les fonctions de l’entreprise et naturellement de nombreuses sociétés pourront vous accompagner sur leur usage, si cela était nécessaire.

En synthèse

La souveraineté numérique est un enjeu économique majeur à l’échelle macroéconomique et représente une opportunité pour les Petites et Moyennes Entreprises (PME) de renforcer leur position sur le marché. À travers différents aspects la souveraineté numérique contribue à la croissance économique et à la compétitivité des pays.

 

Pour les PME, intégrer la souveraineté numérique dans leur stratégie offre plusieurs avantages. Tout d’abord, cela renforce la confiance des clients, cela permet de se différencier sur le marché, cela stimule l’innovation cela aide les PME à se conformer aux réglementations locales.

La notion de souveraineté numérique se diffuse progressivement au sein des PME, et cette diffusion est soutenue par des actions de sensibilisation aux enjeux, sensibilisation essentielle pour favoriser son adoption.

 

Il subsiste encore des freins à l’adoption, liés à une forme de frilosité à modifier les habitudes, encore largement ancrées dans l’usage des solutions américaines, notamment celles des GAFAM.

 

Néanmoins un certain nombre d’actions relativement simples peuvent être menées pour diminuer cette dépendance et renforcer l’indépendance des acteurs économiques.